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Gouvernance de PATAMIL
Les porteurs du projet
Bertrand SAJALOLI
Géographe, maître de conférences à l’université d’Orléans, actuel président de la Commission de biogéographie du CNFG (Comité National Français de Géographie, http://www.cnfg.fr/commissions/biogeographie/ ) et du Groupe d’histoire des zones humides (www.ghzh.fr), Bertrand Sajaloli, né le 20 août 1958, est membre du Conseil du laboratoire CEDETE.
Il consacre ses recherches à une notion peu mobilisée par les géographes, la culture de la nature, dont l’hypothèse principale est que le rapport culturel que les êtres humains, les groupes sociaux et les sociétés locales, les collectivités locales et les États entretiennent avec la nature (et notamment avec les zones humides) est un agent biogéographique majeur, façonnant des paysages, intervenant sur les fonctionnements des écosystèmes et, in fine, sur leur richesse biophysique, leur biodiversité et leur durabilité.
Vice-président du réseau régional multi-acteurs CENTRAIDER (www.centraider.org) engagé dans la solidarité internationale et la coopération décentralisée depuis 2011, Bertrand Sajaloli conduit également ses recherches au développement des pays du Sud, notamment en matière de souveraineté alimentaire. Co-responsable des APR-IR RADICEL-K et BIOSOL consacrés au diagnostic de l’aide au développement et à la diffusion de l’agroécologie au Burkina Faso, il dirige également les recherches menées dans le projet BOUDIOU également financé par la Région Centre Val de Loire qui s’intéressent aux effets du changement climatique sur les marais urbains de Bourges (Cher) et de Diourbel (Sénégal). De même, avec l’ONG A.S.I.E. il a encadré des travaux conduits avec la Dhan Foundation qui interrogent les liens entre les cultures alimentaires liées aux productions agricoles et les conditions socio-économiques de leur déroulement.
Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et d’une cinquantaine d’articles consacrés qui explorent ces thématiques.
Laura VERDELLI
Architecte-urbaniste, Laura Verdelli est maître de conférences à l’École
Polytechnique de l’université de Tours dans le Département Aménagement de l’espace et Environnement, membre de l’UMR CNRS 7324 CITERES CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés.
Laura Verdelli consacre ses recherches à la construction de nouveaux objets patrimoniaux et leurs impacts spatiaux en ce qui concerne, par exemple, les politiques publiques, le tourisme et l’évolution des
réseaux d’acteurs. En particulier, elle s’intéresse aux processus d’identification, de protection et de mise en valeur des paysages culturels, aux dynamiques patrimoniales contemporaines, à l’image de
marque du patrimoine (notamment en lien avec l’UNESCO), aux interactions entre la planification du patrimoine et l’aménagement stratégique du territoire, et aux dynamiques contemporaines qui suivent l’attribution d’une valeur ajoutée patrimoniale aux paysages culturels productifs (en particulier le long de l’eau). Géographiquement, ses recherches s’inscrivent dans des contextes européens et extra-européens, en particulier autour du bassin méditerranéen et en Inde. Sur le plan méthodologique, elle travaille à partir de l’analyse qualitative de textes officiels (politiques publiques, discours politiques et institutionnels, lois) ; de textes et d’iconographies de communication marketing et de publicités ; de projets spatiaux et d’entretiens d’acteurs et d’habitants.
Les membres clés
Frédéric LANDY
Frédéric Landy est professeur de géographie à l’université de Paris Nanterre. Il a été directeur de l’Institut français de Pondichéry de 2016 à 2020. L’utilisation du prisme géographique permet d’appréhender l’agriculture dans un cadre large, en prenant en compte les activités non agricoles au sein du ménage ainsi que le rôle de l’environnement, la place de la ville et les différentes échelles. Il a participé au projet WaterPondi sur l’avenir des réservoirs périurbains et sur la gestion de l’eau à Pondichéry.
Son travail dans la tâche 2 de Patamil tente de croiser deux dimensions : 1. Le problème d’une justice alimentaire, qui puisse rendre accessible aux ménages pauvres une alimentation de qualité, mais bon marché, tout en permettant aux petits agriculteurs de se lancer sans trop de risques dans une production biologique ; 2. Plus verticalement, les relations des politiques publiques aux consommateurs et aux agriculteurs, avec notamment le rôle du Public Distribution System, qui au Tamil Nadu peut fournir gratuitement la moitié du riz consommé par les ménages, mais qui de ce fait concurrence les agriculteurs locaux ainsi que d’autres céréales plus nutritionnelles.
Il est notamment l’auteur ou co-auteur de Un milliard à nourrir. Grain, territoire et politiques en Inde, Belin, 2006, et L’Inde. Du développement à l’émergence, Armand Colin, 2015.
En ligne : « Pourquoi l’Inde n’a (peut-être) pas besoin de l’aide humanitaire », Alternatives humanitaires, 21, 2022 https://www.alternatives-humanitaires.org/fr/2022/11/28/pourquoi-linde-na-peut-etre-pas-besoin-daide-humanitaire-en-matiere-alimentaire/
Geneviève PIERRE
Geneviève PIERRE est Professeure en géographie à l’Université d’Orléans. Elle travaille sur les questions agricoles et alimentaires dans les campagnes françaises. Elle dirige parallèlement le programme APR-IR GASILAG (2020-2024) qui porte sur le gaspillage alimentaire et la mise en place de réseaux d’acteurs, à différentes échelles, pour mener des actions de prévention au sien de la région Centre Val de Loire.
Hélène GUETAT-BERNARD
Hélène Guétat-Bernard, chercheuse en sciences sociales (socio-économiste, a un parcours d’enseignement universitaire en géographie puis en sociologie) est professeure à l’ENSFEA, école de l’enseignement supérieur agricole du MAFA et membre de l’UMR LISST-équipe Dynamiques rurales. Elle est aussi membre associé de l’Umifre Institut français de Pondicherry et de deux réseaux toulousains, ARPEGE d’étude féministe et ATECOPOL d’écologie politique . Elle a été responsable du département de sciences sociales de l’IFP de 2017-2021. Durant cette période, elle a joué un rôle moteur dans l’ouverture à l’IFP d’une plateforme sur l’alimentation qui a bâtit un espace de dialogues sciences société. L’organisation d’un évènement annuel facilite depuis 2018 une diversité de formes d’échanges entre séminaires, visites de terrain, support à des évènements comme un marché de producteurs bio, des expositions, des échanges et démonstrations alimentaires. Ce “festival” est intégré dans le projet PATAMIL comme un des moments forts. Dans ce cadre, elle a aussi mené une enquête autour des plantes sauvages comestibles comme les légumes feuilles et publié un cahier traduit en anglais et tamoul, contribuant aux débats sur l’importance des collectes en contexte urbain et rural. Les enquêtes qu’elle suit dans le cadre du projet Patamil portent sur les consommations alimentaires familiales (post-doctorat de Prasanth A.), les entrepreneuses de transformation alimentaire comme les vendeuses de rue (Roja Lakshmi), les réseaux de producteurs “organiques” et la transmission des savoirs agricoles (K. Pathmavathy). En Inde, comme dans d’autres projets où elle récemment contribué (au Sénégal notamment), la cuisine est appréhendé comme un espace politique d’articulation entre sphères productives et de consommations, parfois dans une perspective d’économie de la subsistance. Elle mène aussi des recherches en France sur la place des femmes en agriculture et les projets agroécologiques mais également en Ariège autour de la dynamique d’un PAT pour la justice alimentaire.
Lucie DUPERRAY
Chargée du suivi de la coopération Région Centre-Val de Loire (France) / Etat du Tamil Nadu et Pondichéry (Inde)
Depuis 2008, la Région Centre Val de Loire entretient une coopération décentralisée avec l’Etat du Tamil Nadu et Pondichéry en Inde. De nombreux projets sont actifs dans les secteurs de la culture, du tourisme, de l’éducation et de la recherche. L’Inde étant reconnue pour l’excellence de sa recherche, c’est un axe stratégique de cette coopération.
Chaque année, la Région Centre-Val de Loire finance des projets de recherche appliquée (APR-IR), favorisant ainsi l’établissement de partenariats entre les laboratoires de recherche et les acteurs socio-économiques de la Région. Ces projets peuvent être réalisés en lien avec une zone de coopération de la Région comme c’est le cas de PATAMIL au Tamil Nadu et à Pondichéry.
Pour assurer le suivi de ces projets et faciliter la communication entre les partenaires indiens et ceux de la Région, une Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) représente la Région Centre-Val de Loire en Inde, à Pondichéry. Elle joue un rôle essentiel dans cette démarche de coopération.
Béatrice SAULNIER
Béatrice Saulnier est chargée de projets à Centre Sciences, le Centre de Culture Scientifique Techique et Industriel de la Région Centre Val de Loire qui a pour objectif de promouvoir les sciences et techniques auprès de tous les publics.
Sa mission ?
Faire connaître les développements du projet PATAMIL, favoriser les rencontres entre les acteurs (notamment les lycéens impliqués et les scientifiques en France et au Tamil Nadu), accompagner les partenaires à divulguer leurs recherches auprès du grand public (conférences, rencontres, fêtes de la science), et promouvoir ainsi le projet.
Olivier ROLLIN
Olivier est l’administrateur de l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA), une agence de développement scientifique et culturel dans le domaine des cultures et du patrimoine alimentaires.
Depuis 2019, il anime le Réseau Thématique de Recherche “Cultures et sciences de l’alimentation“, qui vise à renforcer la recherche transdisciplinaire sur les études et les sciences de l’alimentation. L’IEHCA développe ses outils (programme de rencontres scientifiques, politique éditoriale, bibliothèque de recherche, espaces de travail, annuaire, animations grand public) pour rassembler les acteurs de la région Centre-Val de Loire et favoriser les interactions entre partenaires académiques et non académiques afin de développer des projets de recherche collaboratifs internationaux et les rendre intelligible à une large audience.
Suite à l’inscription par l’UNESCO du Repas gastronomique des Français sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010, l’IEHCA pilote le développement de la “Villa Rabelais – Maison des Cultures gastronomiques“, projet développé dans le cadre du label “Tours, Cité de la Gastronomie” attribué par l’État à la ville de Tours en juin 2013. Cette Maison des Cultures Gastronomiques est à la fois un centre de ressources et un lieu de sensibilisation du grand public à la gastronomie. A travers ces multiples activités, la Villa Rabelais contribue à la promotion et à la compréhension des cultures et patrimoines alimentaires d’ici et d’ailleurs par le biais d’événements culturels tels que des résidences de chefs, des rencontres d’auteurs, des dégustations commentées ou encore des conférences et des débats.
En étroite collaboration avec les pilotes académiques du projet PATAMIL, l’IEHCA contribue avec Centre Sciences à la diffusion des résultats de ces recherches par la mobilisation de ses outils auprès de son réseau et de ses publics.
Francine DENIAU
Le Lycée Franz STOCK de Mignières, Eure et Loir, est investi dans le réseau ECSI, organisé par le réseau CNEAP Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé.
Cette appartenance, composante incontournable des missions dédiées à l’Enseignement Agricole, inscrit l’établissement comme partenaire du RRMA Centraider.
Francine DENIAU, enseignante et correspondante régionale ECSI CNEAP, a engagé les étudiants de BTSA DATR Développement, Animation des Territoires Ruraux, dans le dispositif de recherche PATAMIL.
Il faut préciser que ce BTSA DATR a pour objectifs de conduire des diagnostics territoriaux ciblés et de porter des projets de développement autour des thématiques alimentaires, en particulier (fait alimentaire comme vecteur culturel).
Les opportunités régionales PATAMIL ont ainsi permis aux jeunes étudiants de sonder en territoire les comportements alimentaires et d’en dresser une approche différenciée avec les réalités indiennes !
Baptiste MARIE-CATHERINE et Chloé RIGAL
A.S.I.E pleinement engagée dans la projet Patamil
Patamil est une des missions phares de notre association depuis 2019 et notre engagement, porté par cinq bénévoles, est multiple.
Tout d’abord Patamil se déroule, en partie, sur un terrain de recherche, aux Jawadhu Hills, où depuis 2009, notre partenaire historique indien, l’ONG la Dhan Foundation, intervient depuis de nombreuses années.
Ensuite, au sein de notre association, nous avons deux bénévoles qui ont des formations, des expériences universitaires et/ou professionnelles leur permettant d’apporter leur contribution dans le travail mené par les chercheurs. Chloé Rigal, a fait son stage de Master 2 durant 4 mois à la Dhan Foundation sur le thème de l’agroécologie et la spiritualité, Baptiste Marie-Catherine, lui s’est spécialisé en Asie sur les problématiques de développement et particulièrement sur la gestion de l’eau.
En février 2023, leur mission aux Jawadhu Hills les a conduits à participer aux travaux de recherche sur place et à Pondichéry. Leur compte rendu de mission est un document qui participe pleinement à l’apport de données utiles à l’avancée de la recherche. Au cours de cette mission, Léa Pasquier, une volontaire bénévoles d’A.S.I.E, a pu participer aux travaux et être initiée à la problématique de la réintroduction de la culture du petit millet.
En octobre 2023, une nouvelle mission menée par Alain Payen, en charge du projet Patamil pour A.S.I.E, se rendra aux Jawadhu Hills avec 3 autres bénévoles et Aratim Kpartiou-Tchasse, salarié à Centraider au titre de leur participation à ce projet. L’objet de cette mission est de faire un point avec la Dhan Foundation sur leur investissement historique et présent aux Jawadhu Hills et d’envisager l’après Patamil en tant que possibilité de poursuivre notre coopération sur ce terrain (envoi de volontaires seuls ou en groupes, de services civiques internationaux, de stages en partenariat avec l’Université de géographie d’Orléans, etc.).
Enfin, une part importante de notre engagement se déroule au Lycée agricole Franz Stock de Mignières (28) où depuis 2019, nous avons organisé des ateliers de sensibilisation à l’ECSI et aux ODD et au Droit de l’environnement en lien avec la recherche Patamil. De ce travail, dans le cadre de l’appel à projet Récital de l’AFD et de Centraider, nous avons réalisé 4 capsules vidéo sur le développement durable. Ce travail a été mené avec les enseignants du Lycée Franz Stock sous la responsabilité de France Deniau, enseignante référente des étudiants de BTS DATR. Trois artistes, Adrienne Bonnet, comédienne, écrivaine, metteur en scène, Jo Ziako, compositeur, musicien, chanteur interprète, Anaïs Enshaian, cinéaste, monteuse, ont travaillé avec les étudiants sur l’écriture, la mise en scène, l’interprétation et le tournage des 4 capsules vidéo qui depuis ont été consultées plusieurs milliers de fois sur de nombreux réseaux sociaux et sites.
Depuis septembre 2023 et pour encore deux années, A.S.I.E poursuit, avec de nouveaux étudiants, son engagement pour le projet Patamil au Lycée Franz Stock.
A.S.I.E : Association de Solidarité Internationale et d’Education
ECSI : Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale
ODD : Objectif du Développement Durable
AFD ; Agence Française du Développement
BTS DATR : Brevet de Technicien Supérieur Développement et Accompagnement des Territoires Ruraux
Cécile GROSBOIS
Les recherches de l’UR 6293 GéoHydrosystèmes continentaux (GéHCO) de l’Université de Tours sont dédiées à la caractérisation et quantification multi-échelle des transferts de matières dans les bassins versants anthropisés. Les processus d’érosions, de piègeage et les modalités de transferts des eaux, particules et contaminants d’un réservoir à un autre, sont évalués à différentes échelles spatiales et temporelles à partir de données de terrain haute fréquence, d’expérimentations en laboratoire et de modélisation numérique.
Sédimentologie, hydrologie, pédologie et géochimie (dans les sédiments, les eaux et les sols) ainsi que l’Observatoire du Louroux, le canal expérimental type dam-break et le modèle CASSIS sont les quatre grands champs disciplinaires et outils qui définissent l’articulation thématique de l’unité de recherche.
Le GéHCO compte 11 enseignants-chercheurs, 1 ATER, 4 doctorants, 1 post-doctorant, 1 ingénieur d’étude et 3 personnels techniques et administratifs.
Il participe au projet PATAMIL en caractérisant la qualité des sols dans les Jawadhu Hills (Tâche 1, WP 1).
Les recherches de l’UR 6293 GéoHydrosystèmes continentaux (GéHCO) de l’Université de Tours sont dédiées à la caractérisation et quantification multi-échelle des transferts de matières dans les bassins versants anthropisés. Les processus d’érosions, de piègeage et les modalités de transferts des eaux, particules et contaminants d’un réservoir à un autre, sont évalués à différentes échelles spatiales et temporelles à partir de données de terrain haute fréquence, d’expérimentations en laboratoire et de modélisation numérique.
Sédimentologie, hydrologie, pédologie et géochimie (dans les sédiments, les eaux et les sols) ainsi que l’Observatoire du Louroux, le canal expérimental type dam-break et le modèle CASSIS sont les quatre grands champs disciplinaires et outils qui définissent l’articulation thématique de l’unité de recherche.
Le GéHCO compte 11 enseignants-chercheurs, 1 ATER, 4 doctorants, 1 post-doctorant, 1 ingénieur d’étude et 3 personnels techniques et administratifs.
Il participe au projet PATAMIL en caractérisant la qualité des sols dans les Jawadhu Hills (Tâche 1, WP 1).
Sébastien SALVADOR
Les recherches de l’UR 6293 GéoHydrosystèmes continentaux (GéHCO) de l’Université de Tours sont dédiées à la caractérisation et quantification multi-échelle des transferts de matières dans les bassins versants anthropisés. Les processus d’érosions, de piègeage et les modalités de transferts des eaux, particules et contaminants d’un réservoir à un autre, sont évalués à différentes échelles spatiales et temporelles à partir de données de terrain haute fréquence, d’expérimentations en laboratoire et de modélisation numérique.
Sédimentologie, hydrologie, pédologie et géochimie (dans les sédiments, les eaux et les sols) ainsi que l’Observatoire du Louroux, le canal expérimental type dam-break et le modèle CASSIS sont les quatre grands champs disciplinaires et outils qui définissent l’articulation thématique de l’unité de recherche.
Le GéHCO compte 11 enseignants-chercheurs, 1 ATER, 4 doctorants, 1 post-doctorant, 1 ingénieur d’étude et 3 personnels techniques et administratifs.
Il participe au projet PATAMIL en caractérisant la qualité des sols dans les Jawadhu Hills (Tâche 1, WP 1).
Les recherches de l’UR 6293 GéoHydrosystèmes continentaux (GéHCO) de l’Université de Tours sont dédiées à la caractérisation et quantification multi-échelle des transferts de matières dans les bassins versants anthropisés. Les processus d’érosions, de piègeage et les modalités de transferts des eaux, particules et contaminants d’un réservoir à un autre, sont évalués à différentes échelles spatiales et temporelles à partir de données de terrain haute fréquence, d’expérimentations en laboratoire et de modélisation numérique.
Sédimentologie, hydrologie, pédologie et géochimie (dans les sédiments, les eaux et les sols) ainsi que l’Observatoire du Louroux, le canal expérimental type dam-break et le modèle CASSIS sont les quatre grands champs disciplinaires et outils qui définissent l’articulation thématique de l’unité de recherche.
Le GéHCO compte 11 enseignants-chercheurs, 1 ATER, 4 doctorants, 1 post-doctorant, 1 ingénieur d’étude et 3 personnels techniques et administratifs.
Il participe au projet PATAMIL en caractérisant la qualité des sols dans les Jawadhu Hills (Tâche 1, WP 1).
Guillaume GUETREAU
Centraider accompagne et fédère toutes les initiatives solidaires en Centre-Val de Loire des structures (associations, collectivités et établissements publics) souhaitant agir pour faire découvrir le monde, pour une coopération et une solidarité plus solide et durable. Centraider accompagne la communication de PATAMIL, à travers son site internet et ses publications régulières, pour faire connaître les objectifs et résultats du projet auprès des différents acteurs de la solidarité internationale publics comme privés.
Professor Sumathi RAJESH
Prof. S.Sumathi is an Adjunct Professor in the Department of Anthropology, University of Madras. She has been awarded ‘Lifetime Achievement Award’ for her continuous commitment with the vulnerable communities’ development and her involvement in international research projects by World Anthropology Congress 2023. She has been nominated by the Government of Tamil Nadu as an expert in community studies and supporting the government in policy analysis. She is the recipient of Fullbright, DAAD, Charles Walace, French Fellowship and visiting professor at German and France Universities. She is presently involved in an international project AI FORA, as an Indian partner, funded by Volkswagen and eleven countries are partner to it. She is an Indian partner in the PATAMIL project.
Delphine THIVET
Delphine Thivet est titulaire d’un doctorat en philosophie (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2008) et d’un doctorat en sociologie (EHESS, Paris, 2015). De 2003 à 2004, elle a occupé un poste de Young Research Affiliate à l’International Peace Research Institute, Oslo (PRIO, Norvège). En 2017, elle a été chercheuse post-doctorale au Centre d’études de l’Asie du Sud (CEIAS) UMR8564 – CNRS/EHESS, participant au projet collectif international de recherche (ANR/DFG) ” (New) political representative claims : a global view (France, Germany, Brazil, India, China) ” (CLAIMS). Elle est maître de conférences à l’université de Bordeaux depuis 2017, au sein du département de sociologie de l’université de Bordeaux et a été directrice adjointe du Centre Émile Durkheim, science politique et sociologie comparées – UMR5116 (Centre national de la recherche scientifique, Sciences Po Bordeaux et université de Bordeaux) de 2019 à 2021. Depuis 2018, elle est chercheuse associée au CSH-Delhi (UMIFRE 20, MEAE-CNRS).
Venkat GOVINDAN
G Venkatasubramanian possède un doctorat en sociologie. Il est aujourd’hui chercheur à l’Institut Français de Pondichéry au département des Sciences Sociales. Il a travaillé sur les thématiques notamment liées à la géographie rurale, aux questions de migration, de finance, d’environnement tout en mettant en parallèle avec les inégalités sociales, de genre et de caste.
Padmavathy KRISHNAN
Padmavathy a obtenu son doctorat en écologie et en sciences de l’environnement en 2013, sous la direction du professeur Poyyamoli, à l’université de Pondichéry. Elle a plus de 10 ans d’expérience dans la recherche et l’enseignement. Avec plus de dix ans d’expérience en tant qu’écologiste, elle est spécialisée dans l’agroécologie, l’agroforesterie, le changement climatique et l’atténuation du carbone. Elle est actuellement affiliée à l’Institut français de Pondichéry dans le cadre du projet PATAMIL.
Prasanth A
Prasanth A. est titulaire d’un doctorat en vulgarisation et communication agricoles de l’université agricole du Tamil Nadu (TNAU), à Coimbatore. Il est spécialisé dans les études sur le transfert et l’adoption des technologies agricoles, la recherche sur les moyens de subsistance ruraux et le développement tribal, et la recherche sur le genre dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. Prasanth a mené diverses recherches tout au long de son parcours universitaire, notamment “Une étude sur les résultats scolaires, la perception des compétences non techniques et l’employabilité des étudiants agricoles de premier cycle” au cours de son programme de B.Sc. (Agri.) au Collège agricole et à l’Institut de recherche, TNAU, Madurai en 2014-15. Il a poursuivi sa recherche de maîtrise sur “Une étude sur les pratiques de gestion des nutriments parmi les producteurs de Ragi dans le district de Krishnagiri” au Collège agricole et à l’Institut de recherche, TNAU, Madurai de 2015 à 2017. Sa recherche doctorale intitulée “A Holistic Study on Socio-Economic and Cultural Development of Tribal Communities through Social Institutions” a été achevée à TNAU entre 2017 et 2022. Avant de rejoindre l’IFP, M. Prasanth a travaillé en tant qu’associé de recherche à l’Institute of Rural Management Anand (IRMA), Gujarat, où il a contribué à un projet intitulé “Rendering support in developing Striving for success : A Compendium of Vibrant Women Federations of DAY – NRLM”.
Roja LAKSHMI
Dr. Roja Lakshmi a obtenu une maîtrise en sociologie à l’université d’Hyderabad en 2007 et un master en sociologie à l’université de Pondichéry en 2009. Elle a obtenu un diplôme d’études supérieures en droits de l’homme à l’université d’Hyderabad en 2016. Elle a poursuivi son doctorat en exclusion sociale et politique d’inclusion, intitulé “Secondary Education in Andhra Pradesh : A Comparative Study of APRS and Private Residential Schools” de la School of Social Sciences, University of Hyderabad, Hyderabad en 2016. Ses domaines de spécialisation comprennent la sociologie de l’éducation, les études tribales, les études féminines, les droits de l’homme, l’entrepreneuriat social et féminin, l’exclusion sociale et la marginalité. Elle a travaillé comme professeur adjoint pendant 7 ans au Centre for Studies in Social Management, School of Social Sciences, Central University of Gujarat (CUG), Gandhinagar, Gujarat, Inde. Elle s’intéresse notamment à la sociologie de l’éducation, à l’enseignement des compétences nécessaires à la vie courante, à la marginalité et à l’exclusion sociale, aux études sur les femmes et les tribus, à l’entrepreneuriat social, aux droits de l’homme et aux mouvements sociaux. Elle a publié des articles de recherche dans des revues réputées, notamment Sage, Elsevier et UGC Care list, telles que Sambodhi et Infokara. Elle a également publié des articles dans le IIM Indore Management Journal et dans Bloomsbury, New Delhi. Elle a présenté des articles dans plus de 55 conférences, dont une à l’étranger, et dans des institutions internationales et nationales réputées telles que l’IISC, l’EDI, les IIT, les IIM et les universités centrales et d’État.
Stéphanie PLICHON, Anne-Lise TOMASSONE, Céline SONNET
Le Lycée en Forêt de Montargis est pleinement engagé dans le projet PATAMIL en relation étroite avec Centre-Sciences. Stéphanie PLICHON, agrégée d’histoire, Céline SONNET, certifiée de Sciences et Vie de la Terre et Anne-Lise TOMASSONE, certifiée de Sciences Économiques et Sociales, ont suivi une promotion de lycéens de la classe de Seconde à celle de Première. Les élèves ont réalisé deux enquêtes sociologiques, l’une sur les habitudes alimentaires des lycéens, l’autre sur l’équité alimentaire dans le Montargois. Les résultats de ces enquêtes ont été présentés au Musée d’Orléans de la Biodiversité et de l’Environnement (MOBE) sous la forme de 12 panneaux lors de la Fête de la Science des 14 et 15 octobre 2023. En outre, sous la conduite de leurs enseignantes, et avec le concours de Maxime FAUCHON, lecteur de français à l’université de Pondichéry, un échange interculturel par visioconférence a eu lieu le 5 avril entre les jeunes du LEF et les étudiants de Français de cette université indienne.
S. MANJUBARKAVI
J’ai essayé de comprendre de manière empirique la culture de diverses communautés indigènes et d’évaluer le processus de développement en utilisant une approche ethnographique. Je me suis spécialisée dans les études communautaires, la vérification des certificats communautaires, la crise d’identité, les moyens de subsistance et le changement climatique, le développement et le développement rural, la santé et l’éducation, les études ethnographiques, l’inclusion et l’exclusion, à la fois les études qualitatives et quantitatives.
Estelle COCHARD
Depuis 2008, la Région Centre Val de Loire entretient une coopération décentralisée avec l’Etat du Tamil Nadu et Pondichéry en Inde. De nombreux projets sont aujourd’hui actifs dans les secteurs de la culture, du tourisme, de l’éducation et de la recherche. Actuellement, grâce au projet PATAMIL, de nombreux échanges se construisent autour des questions d’alimentation durable et d’accès pour tous et toutes à une alimentation de qualité.
Cette coopération représente une opportunité unique de partage de connaissances et de pratiques, particulièrement riche avec le Tamil Nadu qui cherche à relever des défis climatiques et à améliorer son secteur agricole en favorisant des méthodes plus durables. Pondichéry, de son côté, contribue également en promouvant la mise en place de circuits courts et d’échanges directs entre producteurs et consommateurs, ce qui offre des idées précieuses à explorer. Cette coopération, soutenue par le projet de recherche PATAMIL, témoigne de l’intérêt mutuel de ces échanges, aussi bien au niveau institutionnel qu’entre les acteurs des deux territoires.
DHAN Foundation
DHAN a collaboré avec ASIE, France, dès 2009 et ce partenariat s’est poursuivi pour PATAMIL. Les trois sites des projets PATAMIL en Inde, à savoir les collines de Jawadhu, Madurai et Puducherry, sont les zones de travail de DHAN depuis plus de 15 à 30 ans.
La vision de DHAN est de promouvoir une société sans pauvreté, fondée sur des valeurs, équitable, écologiquement sensible et juste. Pour ce faire, notre mission est de construire des personnes et des institutions avec un processus démocratique fondé sur des valeurs afin de permettre aux pauvres d’éradiquer la pauvreté, d’avoir accès à l’eau et à la nutrition et de bénéficier d’un développement équilibré du point de vue écologique.
DHAN, en tant que facilitateur, a toujours favorisé les liens et la collaboration entre les communautés pauvres et les acteurs du développement en créant un capital social solide à la base. Ces liens et ces pratiques de valeur ont contribué à la mise en place d’institutions communautaires durables. Notre innovation en matière de développement n’est pas seulement couronnée de succès, elle est également considérée comme l’un des meilleurs modèles du pays dans le secteur du développement. DHAN suit les principes gandhiens dans son travail de développement.
Pour atteindre l’objectif 1 de l’ODD : mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes partout dans le monde, un total de 0,589 million de familles membres se sont déclarées sorties de la pauvreté (MoP) et la portée totale est de 4,981 millions de familles pauvres réparties dans 14 États de l’Inde (au 02-10-2023). Sur les sites du projet, DHAN a travaillé sur les banques communautaires, la micro-assurance, le petit millet dans les régimes alimentaires, la santé communautaire, les ressources en eau et les organisations de producteurs agricoles, ainsi que sur le développement des moyens de subsistance urbains et la culture du petit millet dans les collines de Jawadhu. Alors que le système alimentaire local est l’un des domaines prioritaires de notre travail, le PATAMIL apporte d’autres dimensions et expériences de partenaires français et indiens. DHAN est fier de collaborer avec ASIE et d’autres partenaires pour le projet PATAMIL. Des plateformes de systèmes alimentaires locaux ont été lancées sur les sites du projet. Elles contribueront certainement à l’éradication de la pauvreté et au développement en construisant des communautés saines et en préservant l’environnement.
L’équipe du projet est composée de M. P. Saravanan, M. Ganesh Kumar, Mme P. Anitha, M. Krishnamurthi et M. Mohan. Saravanan, qui a de l’expérience dans le domaine des machines de transformation du millet, est le chef d’équipe et le coordinateur régional. Ganesh et Anitha ont travaillé avec la fédération des producteurs de millet et l’organisation des producteurs agricoles dans les collines de Jawadhu, avec le soutien de Krishnamurthi et de Mohan. À Puducherry, Mme Kuralarasi et M. Boomiraja coordonnent les travaux, tandis que M. Naguveer et M. Mohanalingam le font à Madurai. Les responsables communautaires, en particulier les membres du bureau de la fédération, les responsables de la FPO et les travailleurs communautaires jouent un rôle majeur dans la mise en œuvre du système alimentaire local de PATAMIL.
L’équipe centrale de DHAN, composée de M. M.P. Vasimalai (directeur exécutif), M. K.P. Bharathi (coordinateur du patrimoine), M. M. Palanisamy (coordinateur de l’agriculture pluviale), M. R. Rajapandian (coordinateur de la santé communautaire), M. P. Premanand (coordinateur des petits millets) et Mme K. Ilavarasi (coordinatrice du développement des ressources humaines), oriente et soutient les équipes locales sur les sites du projet.
DHAN souhaite poursuivre cette expérience à grande échelle avec la collaboration de la France dans le futur.